La dernière grande proposition de la Célébration Picasso 1973-2023 propose au Reina Sofía une exposition de thèses sur l'année où l'art a basculé vers l'abîme.
Ni épilogue de la période rose, ni prologue de la fracture représentée par Les Demoiselles d'Avignon (1907). L'année 1906 sera une phase artistique en soi, le moment où tout semble réuni pour Picasso. L'art primitif sous toutes ses formes, la mythologie classique, la fascination pour l'art roman, les clichés homoérotiques et la culture populaire du début du XXe siècle, le Greco, l'abandon de la Bohême et l'entrée dans le cercle de Gertrude Stein, qu'il rencontre la même année.
Tous ces facteurs influencent "la première définition que Picasso donne de l'art moderne, basée sur le corps et la transculturalité", explique son commissaire, Eugenio Carmona, professeur d'histoire à l'université de Malaga et l'un des plus grands spécialistes du peintre de Malaga, dans l'une des salles consacrées à l'exposition au Reina Sofía.
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