A l'occasion de l'ouverture du Forum Espagne, le HCR se penche sur le parallélisme entre ce qui représente l'une des principales œuvres de Pablo Picasso, Guernica, et la situation actuelle de plus de 110 millions de réfugiés et de personnes déplacées en raison de la guerre, de la persécution et des violations des droits de l'homme.
Ce 20 juin, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés et du 50e anniversaire de la mort de Pablo Picasso, le HCR rend hommage aux plus de 110 millions de réfugiés et de personnes déplacées dans le monde. Guernica est l'un des chefs-d'œuvre de Picasso. Non seulement pour sa qualité, mais aussi pour son symbolisme, il transmet à travers son art la douleur et la violence causées par la guerre. Son message est toujours d'actualité, car il s'est produit il n'y a pas si longtemps et il n'est pas si éloigné.
À travers #GuernicaRefugiado, le HCR a voulu changer symboliquement le destin des personnages de l'œuvre, qui ont trouvé refuge et protection dans des musées et galeries d'art de différentes villes espagnoles (Bilbao, Pampelune, Barcelone, Valence et Séville), réinterprétés par des artistes espagnols renommés de l'envergure de Jacinto de Manuel, Borja Évora, María Bisbal Pardo, FOD et Sonia Navarro. Ces professionnels ont élaboré leurs propres éléments de Guernica à partir de différentes disciplines telles que la peinture, la sculpture, la musique, la poésie et les arts du spectacle.